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Rencontre avec les tribus Kayan.
L'entrée du village affiche clairement ce que nous allons voir et non qui ! Sur la route déjà, des panneaux de signalisation routière affichaient l'effigie de celles que beaucoup trop nomment les "long neck" ou pire encore les "femmes girafes".
Les Thaïlandais et les touristes internationaux affluent par convois de minibus pour découvrir l'une des dernières attractions vivantes. Le début du village est une allée commerçante thaïlandaise très lucrative. Pour atteindre le "village-réserve" clairement délimité, je passe une rivière : Je vais à la rencontre des personnes de la tribu Kayan.
Je n'ai aucun appareil photo ni carnet de dessin quand je rencontre Mudam. Après une après midi à faire connaissance, elle me propose de dormir avec sa famille dans sa maison pour quelques jours. Je reste et partage les moments d'une vie peu classique. Entre une activité commerçante où elle doit défendre son image, et une vie pesante placée sous le regard des autres, elle m'indique que son statut de réfugié ne lui permet pas d'autre choix. Elle doit acheter les produit qu'elle vend aux Thailandais. Elle ne peut pas se déplacer plus loin que la ville voisine sous peine à cause des nombreux barages policiers. Malgré cela, tous les matins elle se pare de ces plus beaux atours pour séduire les touristes et leur faire acheter quelques statuettes à moindre sous.
Pendant le séjours nous prenons quelques photographies afin qu'elle puisse s'en servir à des fin commerciaux. Mudam déside être maître de son image